mardi 9 août 2016

Ivresse nocturne

2h30 du matin, il titube, trébuche, se tient au mur pour avancer. Dans l'épaisse pénombre, il a la tête qui tourne, ses gestes sont brusques et maladroits. Il se concentre laborieusement pour ne pas faire de bruit, sa femme et ses filles dorment à poing fermé. Ô ivresse, ivresse du sommeil, le boulanger se lève...


O silence de l'ombre